comment prendre en charge les récidives ?
Diagnostic : deux formes cliniques de récidive neurologiques (haute et basse) prédominent.
Certains malades présentent un aspect de neuro-algodystrophie du membre supérieur.
La récidive post opératoire n'intéresse qu'exceptionnellement l'artère et la veine sous-clavière si l'obstacle anatomique a été totalement levé lors de la première intervention.
L'exploration écho-Doppler et électromyographique n'apportent que peu d'arguments diagnostiques.
En revanche, les radiographies du rachis cervical, le scanner ou l'IRM peuvent retrouver un moignon postérieur costal ou une côte surnuméraire insuffisamment reséqués.
Une résection insuffisante du muscle scalène antérieur, une hémorragie per- ou post-opératoire, une infection, une lymphorrhée sont des facteurs prédisposant à la récidive.
Traitement : le but de la réintervention est de réaliser une neurolyse des racines plexiques, de réséquer complètement le muscle scalène antérieur et un éventuel moignon costal trop long.
La voie d'abord sus claviculaire permet un bon contrôle des racines hautes du plexus brachial et du muscle scalène antérieur.
Le moignon costal doit être reséqué s'il dépasse la taille d'un centimètre.
En cas de causalgie ulnaire, une sympathectomie du ganglion T2 peut être réalisée.
Le problème le plus grave est la blessure complète ou partielle d'une racine nerveuse qui exigera sa réparation avec une récupération longue ( si la neurolyse n'est pas faite correctement).
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