Enfin c’est Roos en 1966 qui propose sa voie esthétique.
Le problème est que dans cette voie d’abord on coupe à l’aveugle la première côte et qu’il existe trois risques principaux:
d’une part, dans la voie d’abord, on risque de léser la branche inter-costo-brachiale de Hirtl qui entraîne des dysesthésies de la face interne du bras qui peuvent être très gênantes, de deuxième part on peut léser le nerf thoracique long, qui est caché dans le scalène moyen, très difficile à voir.
Surtout les nombreuses adhérences entre le plexus et la côte font que l’ablation de la côte peut entraîner des avulsions du plexus.
Enfin dernière difficulté et non des moindres, dans la technique initiale de Roos il n’est possible que de réséquer le milieu de la première côte et on laisse obligatoirement des saillies en arrière et en avant. Si l’on veut être complet par cette voie d’abord, il faut d’une part tirer à fond pour repousser C8 T1 et désarticuler à l’aveugle « comme une huître » disent les vasculaires, la jonction costo-transversaire.
En avant il est impossible de réséquer la partie antérieure de la première côte .
Il ressort quand même de ces présentations que la voie de Roos est complètement ou presque complètement abandonnée par pratiquement tout le monde.
Il ressort quand même de ces présentations que la voie de Roos est complètement ou presque complètement abandonnée par pratiquement tout le monde.
(malheureusement encore beaucoup de cas opérés de cette façon et que l'on doit rediriger pour être de nouveaux réopérés car aucune amélioration voire une aggravation du SDTB)
A une époque elle représentait 25 % des plaintes contre les chirurgiens vasculaires aux Etats-Unis.
La deuxième tendance lourde pour ceux qui ont la plus grosse expérience est de réséquer de façon systématique la première côte.
Il y a en effet un risque de récidive de la symptomatologie, par glissement de l’ensemble du plexus et du paquet dans l’espace costo-claviculaire restant, si on se contente de libérer les muscles scalènes et le plexus.
A NOTER : 74 % de récidive
NOTA BENE :
A une époque elle représentait 25 % des plaintes contre les chirurgiens vasculaires aux Etats-Unis.
La deuxième tendance lourde pour ceux qui ont la plus grosse expérience est de réséquer de façon systématique la première côte.
Il y a en effet un risque de récidive de la symptomatologie, par glissement de l’ensemble du plexus et du paquet dans l’espace costo-claviculaire restant, si on se contente de libérer les muscles scalènes et le plexus.
A NOTER : 74 % de récidive
NOTA BENE :
Bien réfléchir ROOS ou CORMIER... l'esthétique jusqu'à quel prix!!!!
Ils existent des opérés par la voie de ROOS qui rencontrent de réels soucis post op... surtout quand une apophyse ou cote surnuméraire reste en place et que le choix est fait de resequer que la 1ere côte.
Certains de ses patients sont réopérés ou sont sur le point de l'être à nouveau.
Avec tous les risques d'une nouvelle intervention et les frais occasionnés (CPAM), alors qu'une seule opération bien conduite aurait suffit.
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