synonymes:
douleur neurogène, douleur par désafférentation, névralgie projetée:
Douleur par lésion des voies nerveuses, située à distance de sa cause réelle, à l'endroit où ces voies nerveuses assurent la transmission de la sensibilité.
Les causes sont multiples, définitives ou temporaires selon que les fibres nerveuses sont coupées ou simplement irritées à la sortie de la colonne vertébrale, du simple "blocage vertébral" à la compression par une hernie discale.
Ou il s'agit de maladies neurologiques: la cible de la maladie est le nerf lui-même, la moelle épinière ou le cerveau.
Résumé de l'etude du Dr M. HADDAD - TRIQUI
Centre de Traitement de la Douleur
Hôpital La Rabta
GENERALITES
Les douleurs neuropathiques sont liées à une ou des lésions du système nerveux.
Selon le siège de la lésion, on oppose les douleurs neuropathiques périphériques aux douleurs neuropathiques centrales.
Il existe plusieurs dénominations synonymes à ce terme :
- douleur de déafférentation, expression aujourd ’hui quasiment abandonnée
- douleur neurogène, expression davantage «européenne »
Ces douleurs sont liées à un dysfonctionnement du système nerveux, aux mécanismes complexes, tant périphériques que centraux.
La douleur neuropathique est une douleur spontanée s ’exprimant en dehors de toute stimulation périphérique, et ce, à l ’opposé des douleurs par excès de nociception.
Ses causes sont nombreuses.
Son traitement est spécifique, car elle répond peu ou prou aux antalgiques « classiques » des différents paliers de l ’OMS.
SEMIOLOGIELes douleurs neuropathiques se distinguent par une sémiologie particulière faite de l’association :
d’une topographie systématisée :
ainsi par exemple, dans le cas d ’une polyneuropathie, la douleur est distale, bilatérale et symétrique.
de leur tonalité qui permet le plus souvent de distinguer :
une composante continue, décrite en terme de « brûlures »
une composante paroxystique perçue souvent comme des « décharges électriques », fulgurantes, imprévisibles mais aussi comme des sensations de broiement de déchirement, d ’arrachement ou de striction.
* Les patients décrivent également d ’autres sensations anormales : fourmillements, engourdissements, picotements.
* Enfin, les patients insistent toujours sur le caractère extrêmement désagréable, pénible, obsédant, inquiétant, étrange ou bizarre de ces sensations dont ils n ’identifient facilement ni l ’origine, ni la cause.
du caractère évoqué de la douleur qui se traduit par :
* une hyperalgésie
* une allodynie
* une hyperesthésie, terme générique regroupant les
2 éléments précédents
* une hyperalgésie
Par ailleurs, l’examen retrouve :
* des signes sensitifs déficitaires, systématisés : hypo ou anesthésie à des modalités de stimulation variables
* et parfois des signes sympathiques : augmentation de la chaleur locale, œdème, modifications vasomotrices et sudorales.
ETIOLOGIE
Douleurs périphériques
Post traumatique : Elles résultent de lésions traumatiques généralement liées à un accident aigu : plaie, contusion, section du nerf (par exemple, lors de tentative d ’autolyse au niveau du poignet) ou arrachement (par exemple, avulsion du plexus brachial lors d ’accidents d ’auto ou de moto)
Post opératoire : Ex : sciatalgie neuropathique + + +
Causalgie et algodystrophie : Elles dépassent le cadre strict des douleurs neuropathiques périphériques car elles impliquent davantage le système nerveux sympathique.
TRAITEMENT PHARMACOLOGIQUE
Le traitement des douleurs neuropathiques repose sur des substances longtemps considérées comme co-analgésiques, telles que :
les antiépileptiques
les antidépresseurs
les anesthésiques locaux
OPIOÏDES
- Leur efficacité sur les douleurs neurogènes a été longtemps controversée
- Il apparaît aujourd ’hui qu ’ils sont antalgiques à des doses plus élevées que celles utilisées dans les douleurs par excès de nociception .
TRAITEMENTS NON MEDICAMENTEUX
Neurostimulation transcutanée (TENS)
Neurochirurgie :Techniques d ’interruption des voies de la douleur
Techniques de stimulation :
Elles nécessitent l ’implantation d ’un neuro stimulateur.
Indications :
1/ avulsion plexique post traumatique
2/ sciatalgie neuropathique post opératoire
3/ APZ rebelle
4/ plexite post radique
Cette méthode donne des résultats remarquables.
3/ Kinésithérapie et rééducation
4/ Traitement de la composante sympathique éventuellement associée
5/ Hypnose
6/ Relaxation biofeed back
7/ Acupuncture
8/ Psychothérapie d ’accompagnement
Résumé de l'etude du Dr M. HADDAD - TRIQUI
Centre de Traitement de la Douleur
Hôpital La Rabta
GENERALITES
Les douleurs neuropathiques sont liées à une ou des lésions du système nerveux.
Selon le siège de la lésion, on oppose les douleurs neuropathiques périphériques aux douleurs neuropathiques centrales.
Il existe plusieurs dénominations synonymes à ce terme :
- douleur de déafférentation, expression aujourd ’hui quasiment abandonnée
- douleur neurogène, expression davantage «européenne »
Ces douleurs sont liées à un dysfonctionnement du système nerveux, aux mécanismes complexes, tant périphériques que centraux.
La douleur neuropathique est une douleur spontanée s ’exprimant en dehors de toute stimulation périphérique, et ce, à l ’opposé des douleurs par excès de nociception.
Ses causes sont nombreuses.
Son traitement est spécifique, car elle répond peu ou prou aux antalgiques « classiques » des différents paliers de l ’OMS.
SEMIOLOGIELes douleurs neuropathiques se distinguent par une sémiologie particulière faite de l’association :
d’une topographie systématisée :
ainsi par exemple, dans le cas d ’une polyneuropathie, la douleur est distale, bilatérale et symétrique.
de leur tonalité qui permet le plus souvent de distinguer :
une composante continue, décrite en terme de « brûlures »
une composante paroxystique perçue souvent comme des « décharges électriques », fulgurantes, imprévisibles mais aussi comme des sensations de broiement de déchirement, d ’arrachement ou de striction.
* Les patients décrivent également d ’autres sensations anormales : fourmillements, engourdissements, picotements.
* Enfin, les patients insistent toujours sur le caractère extrêmement désagréable, pénible, obsédant, inquiétant, étrange ou bizarre de ces sensations dont ils n ’identifient facilement ni l ’origine, ni la cause.
du caractère évoqué de la douleur qui se traduit par :
* une hyperalgésie
* une allodynie
* une hyperesthésie, terme générique regroupant les
2 éléments précédents
* une hyperalgésie
Par ailleurs, l’examen retrouve :
* des signes sensitifs déficitaires, systématisés : hypo ou anesthésie à des modalités de stimulation variables
* et parfois des signes sympathiques : augmentation de la chaleur locale, œdème, modifications vasomotrices et sudorales.
ETIOLOGIE
Douleurs périphériques
Post traumatique : Elles résultent de lésions traumatiques généralement liées à un accident aigu : plaie, contusion, section du nerf (par exemple, lors de tentative d ’autolyse au niveau du poignet) ou arrachement (par exemple, avulsion du plexus brachial lors d ’accidents d ’auto ou de moto)
Post opératoire : Ex : sciatalgie neuropathique + + +
Causalgie et algodystrophie : Elles dépassent le cadre strict des douleurs neuropathiques périphériques car elles impliquent davantage le système nerveux sympathique.
TRAITEMENT PHARMACOLOGIQUE
Le traitement des douleurs neuropathiques repose sur des substances longtemps considérées comme co-analgésiques, telles que :
les antiépileptiques
les antidépresseurs
les anesthésiques locaux
OPIOÏDES
- Leur efficacité sur les douleurs neurogènes a été longtemps controversée
- Il apparaît aujourd ’hui qu ’ils sont antalgiques à des doses plus élevées que celles utilisées dans les douleurs par excès de nociception .
TRAITEMENTS NON MEDICAMENTEUX
Neurostimulation transcutanée (TENS)
Neurochirurgie :Techniques d ’interruption des voies de la douleur
Techniques de stimulation :
Elles nécessitent l ’implantation d ’un neuro stimulateur.
Indications :
1/ avulsion plexique post traumatique
2/ sciatalgie neuropathique post opératoire
3/ APZ rebelle
4/ plexite post radique
Cette méthode donne des résultats remarquables.
3/ Kinésithérapie et rééducation
4/ Traitement de la composante sympathique éventuellement associée
5/ Hypnose
6/ Relaxation biofeed back
7/ Acupuncture
8/ Psychothérapie d ’accompagnement
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