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Le SDTB est une pathologie rare, invalidante et douloureuse, peu connue qui laisse les patients bien démunis car les médecins ne la connaissent pas ou ne veulent pas la reconnaitre comme une pathologie ou syndrome à part entière.

Atteinte de ce handicap congénital et bilatéral , opérée et réopérée , je vais sur ce blog essayer de faire le point sur le SDTB et de regrouper les informations qui concerne ce handicap.



Ils ont "Un grand savoir sur le corps…Un piètre savoir sur l’Homme souffrant"



AVERTISSEMENT : Les renseignements fournis par ce forum ne sont qu'informatifs et ne peuvent en aucun cas remplacer le diagnostic fait par un médecin qui lui seul est en mesure d'évaluer votre état de santé adéquatement.

dimanche 31 mai 2009

PARESTHESIES

Paresthésies

Ces sensations, aussi bizarres que nombreuses sont très fréquentes et le plus souvent sans gravité.
Elles peuvent siéger sur un membre, une autre partie du corps ou la totalité de celui-ci.
Les paresthésies locales
Les fourmis dans un membre doivent alerter.
Parfois, c'est la simple sensation de membre mort qui fait suite à une mauvaise position durant la nuit qui provoque l'interruption momentanée de la circulation sanguine.
Le simple fait de changer de position fait cesser les fourmillements.
Mais il peut arriver que cette sensation survienne brutalement : le membre devient soudain froid, blanc, avec une perte de la sensibilité et une impression de fourmis.
Cette interruption brutale et permanente de la circulation peut être due à un embole ou à une thrombose .
C'est ce qu'on appelle une ischémie aiguë des membres qui impose une intervention d'urgence pour libérer l'obstacle. C'est relativement rare.
syndrome de Raynaud est une cause fréquente et survient au froid.


Les phénomènes comme l'onglée s'en rapprochent et sont dus à une mauvaise circulation artérielle dans les extrémités. Ils disparaissent peu à peu lors du réchauffement du membre.
Les paresthésies sont des sensations de fourmis qui surviennent dans un territoire bien précis et qui peuvent durer tant que les nerfs qui innervent le territoire sont irrités ou atteints.
De très nombreuses maladies neurologiques peuvent être responsable de ces fourmis qui se présentent parfois aussi comme des sensations de toile d'araignée ou d'électricité.
La sclérose en plaques , les polynévrites , les multinévrites peuvent être responsables de ces sensations.
DéfinitionUne paresthésie est un trouble de la sensibilité, désagréable et non douloureux, donnant l'impression de palper du coton, et pouvant s'accompagner d'une anesthésie (disparition plus ou moins importante de la sensibilité).
Le terme généralement employé est fourmillement.
Les paresthésies surviennent soit spontanément soit après l’atteinte d'un nerf ou d'un vaisseau sanguin.
L’altération de la circulation sanguine est due à la détérioration de la paroi des vaisseaux ou à la compression, souvent transitoire, d'un membre.
Les paresthésies peuvent également être le résultat d'une pathologie plus lourde :
Complication du diabète (élévation anormale du taux de sucre dans le sang) .



Sclérose en plaques :
Maladie démyélinisante (entraînant la disparition de la myéline, substance lipidique entourant les fibres nerveuses) du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), se traduisant par une sclérose (durcissement dû au dépôt anormal d’un type de tissu appelé tissu conjonctif), apparaissant sous forme de plaques au niveau de la substance blanche


Polynévrite :
Atteinte du système nerveux entraînant une dégradation de la myéline (substance grasse formant la gaine des cellules nerveuses : neurones) du système nerveux périphérique (système nerveux excepté le cerveau et la moelle épinière).
La polynévrite a diverses origines (intoxication par des produits industriels, carence en vitamines du groupe B , hérédité, diabète) .


Canal carpien se caractérisant par un engourdissement des doigts essentiellement la nuit ou le matin au réveil. Il est dû à la compression d’un nerf du bras ou d’un nerf médian, qui s’effectue au niveau du canal carpien, c’est-à-dire dans le poignet, et pouvant entraînait paralysie des doigts.
Défilé des scalènes se caractérisant par une compression des nerfs et des vaisseaux dans un passage délimité par les muscles scalènes (muscles situés à la face latérale du cou) dont l'attache trop large (insertion du muscle) sur la côte entraîne la compression du plexus brachial (groupe de nerfs allant dans le bras).

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