Bienvenue à tous

Le SDTB est une pathologie rare, invalidante et douloureuse, peu connue qui laisse les patients bien démunis car les médecins ne la connaissent pas ou ne veulent pas la reconnaitre comme une pathologie ou syndrome à part entière.

Atteinte de ce handicap congénital et bilatéral , opérée et réopérée , je vais sur ce blog essayer de faire le point sur le SDTB et de regrouper les informations qui concerne ce handicap.



Ils ont "Un grand savoir sur le corps…Un piètre savoir sur l’Homme souffrant"



AVERTISSEMENT : Les renseignements fournis par ce forum ne sont qu'informatifs et ne peuvent en aucun cas remplacer le diagnostic fait par un médecin qui lui seul est en mesure d'évaluer votre état de santé adéquatement.

mercredi 22 octobre 2008

CHIRURGIE RISQUES


- les risques génériques:
Les risques génériques sont l'hématome post-opératoire, l'infection post-opératoire, l'algodystrophie, les complications liées à l'anesthésie.
- les risques spécifiques :
Le risque essentiel est lié à la neurolyse du plexus brachial.
Cette dissection est extrèmement minutieuse et nécessite une très bonne connaisssance de l'anatomie régionale. Elle se réalise microchirurgicalement et sous loupes grossissantes.
Le risque vasculaire est aussi particulièrement important lors de la résection de la 1e cote par voie axillaire.
Une plaie d'un vaisseau exigera sa réparation.
Une brêche pleurale est en générale sans conséquence.
Le problème le plus grave est la blessure complète ou partielle d'une racine nerveuse qui exigera sa réparation avec une récupération longue.
Patrick Houvet / I.F.C.M


Comment prendre en charge les récidives ?
Diagnostic : deux formes cliniques de récidive neurologiques (haute et basse) prédominent.Certains malades présentent un aspect de neuro-algodystrophie du membre supérieur.La récidive post opératoire n'intéresse qu'exceptionnellement l'artère et la veine sous-clavière si l'obstacle anatomique a été totalement levé lors de la première intervention. L'exploration écho-Doppler et électromyographique n'apportent que peu d'arguments diagnostiques. En revanche, les radiographies du rachis cervical, le scanner ou l'IRM peuvent retrouver un moignon postérieur costal ou une côte surnuméraire insuffisamment réséqués. Une résection insuffisante du muscle scalène antérieur, une hémorragie per- ou post-opératoire, une infection, une lymphorrhée sont des facteurs prédisposant à la récidive.
Traitement : le but de la réintervention est de réaliser une neurolyse des racines plexiques, de réséquer complètement le muscle scalène antérieur et un éventuel moignon costal trop long. La voie d'abord sus claviculaire permet un bon contrôle des racines hautes du plexus brachial et du muscle scalène antérieur. La voie axillaire serait la mieux adaptée dans les récidives basses. Le moignon costal doit être réséqué s'il dépasse la taille d'un centimètre. Certains auteurs conseillent l'interposition d'un lambeau graisseux pédiculé à partir du tissu graisseux axillaire. En cas de causalgie ulnaire, une sympathectomie du ganglion T2 peut être réalisée.
Le problème le plus grave est la blessure complète ou partielle d'une racine nerveuse qui exigera sa réparation avec une récupération longue.

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