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Le SDTB est une pathologie rare, invalidante et douloureuse, peu connue qui laisse les patients bien démunis car les médecins ne la connaissent pas ou ne veulent pas la reconnaitre comme une pathologie ou syndrome à part entière.

Atteinte de ce handicap congénital et bilatéral , opérée et réopérée , je vais sur ce blog essayer de faire le point sur le SDTB et de regrouper les informations qui concerne ce handicap.



Ils ont "Un grand savoir sur le corps…Un piètre savoir sur l’Homme souffrant"



AVERTISSEMENT : Les renseignements fournis par ce forum ne sont qu'informatifs et ne peuvent en aucun cas remplacer le diagnostic fait par un médecin qui lui seul est en mesure d'évaluer votre état de santé adéquatement.

vendredi 21 novembre 2008

AIDE AU DIAGNOSTIC DU SDTB


L’échographie-Doppler
Recherche une lésion artérielle ou veineuse en position indifférente et s’efforce de mettre en évidence une compression vasculaire lors de manoeuvres positionnelles.
Elle permet une étude en position assise+++.
La radiographie standard de la jonction cervico-dorsale de face recherche des anomalies osseuses congénitales ou acquises.
L’angiographie (artériographie ou phlébographie) n’est plus guère pratiquée et doit comporter une étude dynamique.
Elle est aujourd’hui remplacée par le couple écho-Doppler/Scanner.
En cas de symptomatologie neurologique, l’électromyographie peut montrer un ralentissement de la vitesse de conduction nerveuse dans les territoires C8 et D1,et élimine un syndrome du cal carpien.
L’IRM écarte une anomalie de la moelle cervicale ou de l’émergence des racines.


Limites du scanner:
• La compression positionnelle est inconstamment reproduite par la simple abduction du bras à 160° chez un sujet couché.
Les compressions liées à l’abaissement et à la rétropulsion de l’épaule (le plus souvent veineuse) ne sont donc pas imagées.
L’absence d’anomalie vasculaire au scanner n’élimine donc pas le diagnostic qui doit s’appuyer avant tout sur la clinique et les données dynamiques du Doppler.
De même la mesure, sur une vue sagittale, de la distance entre bord inférieur de la clavicule et 1ère côte, en abduction du bras n’a de valeur que si la pince est évidente.
• Concernant les parties molles participant à la compression, seuls les corps musculaires, notamment scalène antérieur et sous-clavier, sont analysables.
Un muscle scalène accessoire peut être montré mais les anomalies tendineuses telles les ligaments anormaux ou les bandes fibreuses ne sont pas visibles.
• Il n’apporte aucune information sur les fibres du plexus brachial.


Le scanner avec reconstruction est un élément important du bilan préopératoire des syndromes du défilé thoraco-brachial :
en précisant les anomalies osseuses, il permet la planification des résections osseuses nécessaires.
Par contre il n’apporte pas d’information sur d’éventuelles anomalies tendino-ligamentaires.
Sur le plan vasculaire, il peut confirmer le caractère pathologique des anomalies posturales
en montrant un anévrysme artériel post-sténotique, une thrombose murale, ou l’existence de séquelles de phlébite avec circulation veineuse collatérale en position indifférente.


Véronique Marteau , Claude Laurian , Loïc Desmottes
Mathieu Rodallec , Isabelle Boulay-Coletta , Marc Zins
Hôpital Saint Joseph - Paris

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